De chaque objet que l’on pose Il naît quelque chose Qui ressemble à l’automne.
De chaque objet que l’on pose Il naît quelque chose Qui ressemble à l’automne.
On appelle cette fleur pivoine blanche. Oui, mais Un peu de rouge.
Le serpent s’esquiva Mais le regard qu’il me lança Resta dans l’herbe.
Comme un drapeau Il flotte semble-t-il Le soleil d’hiver.
Pour jouer à la balle Si triste la comptine Si jolie la voix.
Les filles prennent des plants de riz. Des reflet d’eau oscillent Sur les envers des chapeaux en carex.
Une année l’autre Comme enfilées Sur la même perche.
Lointaine cime Que frappe le soleil Terres dénudées.