Biseaigre et criblée de grêle. Les rails sur la plaine Font une harpe couchée.
Biseaigre et criblée de grêle. Les rails sur la plaine Font une harpe couchée.
Contrele sein nu L’enfant rit, tourne latête Et le lait déborde.
Lafeuille morte file Sur le quai bronzé de pluie Aube de janvier.
Sur lahaie se dresse Un tuyauté attentif L ‘âne pointe les oreilles.
Nuitsur les fenêtres Nuit sur les champs et les routes Moi seul et ma lampe.
Letulle sombre des épaules Est tissu plus bas De volutes noires impérieuses ….. Et la femme sembleêtre Prisonnière de sa poitrine.
Les gibouléesbleues d ‘avril Croisent dans le ciel Leurs ciseaux mouillés.
Elle sepenche à droite Et le cou avec l ‘épaule Fait un seul jet blanc.