PROMÉTHÉE. Les astres d’or, roulant aux éternelles sphères, Achèvent lentement leur cours silencieux ; L’encens et la rumeur des plaintives prières Ont cessé de monter vers le tyran des cieux. Je veille seul : il n’est pour moi ni nuit ni rêve, Et l’immortel vautour ne laisse pas de trêve…