Paysage de paradis Nul ne sait que je rougis Au contact d’un homme, la nuit.
Paysage de paradis Nul ne sait que je rougis Au contact d’un homme, la nuit.
L’automobile est vraiment lancée Quatre têtes de martyrs Roulent sous les roues.
Le cœur à ce qu’elle chante Elle fait fondre la neige La nourrice des oiseaux.
Roues des routes, Roues fil à fil déliées, Usées.
Une plume donne au chapeau Un air de légèreté La cheminée fume.
La muette parle C’est l’imperfection de l’art Ce langage obscur.
Le vent Hésitant Roule une cigarette d’air.
A moitié petite, La petite Montée sur un banc.
Plus c’était un baiser Moins les mains sur les yeux Les halos de lumière Aux lèvres de l’horizon Et des tourbillons de sang Qui se livraient au silence.
Courir et courir délivrance Et tout trouver tout ramasser Délivrance et richesse Courir si vite que le fil casse Au bruit que fait un grand oiseau Un drapeau toujours dépassé.
Le cœur sur l’arbre vous n’aviez qu’à le cueillir, Sourire et rire, rire et douceur d’outre-sens. Vaincu, vainqueur et lumineux, pur comme un ange, Haut vers le ciel, avec les arbres. Au loin, geint une belle qui voudrait lutter Et qui ne peut, couchée au pied de la colline. Et…
Les Animaux et leurs hommes Les poissons, les nageurs, les bateaux Transforment l’eau. L’eau est douce et ne bouge Que pour ce qui la touche. Le poisson avance Comme un doigt dans un gant, Le nageur danse lentement Et la voile respire. Mais l’eau douce bouge Pour ce qui la…
Les Animaux et leurs hommes Du soleil sur le dos, du soleil sur le ventre, La tête grosse et immobile Comme un canon, Le porc travaille.
La vie est bien aimable. Venez à moi, si je vais à vous c’est un jeu, Les anges des bouquets dont les fleurs changent de couleur.