L’été passe. Je soulève un store Je ne regarde rien.
L’été passe. Je soulève un store Je ne regarde rien.
Au milieu des chrysanthèmes Je passe la main sur mes pommettes. Qu’elles sont dures.
Blancheur De pieds maculés de boue. Rivière du printemps.
Un drapeau rouge Dans une ruelle de Nara Et la lune de jour.
Bruits du creusage d’une fosse De derrière les camélias.
J’ai ramassé la dépouille d’une cigale. De l’eau en est tombée.
Mal de dents. Évidemment les poireaux sont verts Dans le champ.
Les lotus ont fleuri. Je suis à côté d’un éléphant Aux oreilles usées.