Saison fidèle aux cœurs qu’importune la joie, Te voilà, chère Automne, encore de retour. La feuille quitte l’arbre, éclatante, et tournoie Dans les forêts à jour. Les aboiements des chiens de chasse au loin déchirent L’air inerte où l’on sent l’odeur des champs mouillés. Gonflés d’humidité, les prés mornes soupirent…